Notre régression du sommeil à 2 ans

régression du sommeil

Aaah la régression du sommeil des 2 ans! Avec Noélie cela a commencé de manière tout à fait innocente, en voulant un câlin à nouveau chaque fois que je fermais la porte derrière moi à l’heure du coucher. Bien, encore un câlin et au lit. Après quelques jours, elle a également commencé à s’agiter en début de soirée. Cela était suivi parfois de séances de réconfort pendant la nuit. Était-ce la deuxième série de molaires qui allait percer, son petit rhume, l’anxiété de séparation, un bond ?

Dans ces moments-là, il y a tellement “d’explications” possibles qui vous passent par la tête pour expliquer pourquoi votre enfant a un sommeil agité que vous ne cessez de le “justifier”. Jusqu’à ce que je réalise soudain que Noélie n’avait pas fait ses nuits depuis deux semaines. Nous avions un enfant trop fatigué, de mauvaise humeur, qui mangeait mal et dormait de plus en plus mal. Les siestes ont également commencé à se détériorer, tant à la maison qu’à la crèche.

Nous nous sommes soudainement retrouvés dans une spirale négative dont nous ne semblions pas pouvoir sortir. Se coucher plus tôt le soir n’a pas changé grand-chose, car il lui a fallu beaucoup de temps pour s’abandonner au sommeil. Au point qu’un dimanche, elle était soudainement réveillée avant 6 heures du matin et particulièrement grincheuse ce jour-là. Fatiguée, fatiguée et encore plus fatiguée. Et nous aussi ! J’ai dû en conclure que Noélie s’était retrouvée en quelque sorte en régression de sommeil. Avec moi, une coach du sommeil. Comment ?

Vous voyez donc à quelle vitesse cela peut vous arriver. Les jours passent vite et, avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous avez travaillé beaucoup plus longtemps que vous ne le devriez.

Régression du sommeil à 2 ans : l’heure du plan d’action

Quand j’ai commencé à y réfléchir, j’ai réalisé que je l’avais causé moi-même. Depuis quelques temps, Noélie dit “maman” quand elle se réveille la nuit, au lieu de “simplement” pleurer. En tant que mère, vous réagissez alors beaucoup plus rapidement car vous avez vraiment l’impression que l’on s’adresse à vous. Comme j’allais la voir immédiatement lorsqu’elle se réveillait, elle s’y est habituée et elle est devenue dépendante de mes câlins le soir pour se rendormir paisiblement. Ce n’est pas qu’elle s’endormait dans mes bras, mais elle avait vraiment besoin du câlin pour se rendormir.

Maintenant, vous pouvez suggérer que si ma fille a besoin de cela, alors je devrais le faire ! Cependant, comme décrit ci-dessus, le fait que Noélie dormait mal a commencé à avoir un impact important sur ses journées et son bien-être général, comme le fait de mal manger. Noélie était auparavant capable de très bien dormir, et je ne pouvais donc pas croire qu’elle n’en était soudainement plus capable.

L’apprentissage du sommeil et la régression du sommeil de deux ans

J’ai décidé le dimanche soir, après une journée terriblement longue avec un enfant en larmes, de la laisser pleurer de manière contrôlée. En commençant par 5 minutes. Ce “mamaaan” est vraiment dur à entendre, même pour moi. Mais, elle n’a jamais atteint les 5 minutes ! Puis j’ai réalisé à quelle vitesse j’étais toujours allée vers elle. Elle se taisait toujours avant que les 5 minutes ne soient écoulées. Et elle a dormi toute la nuit ! Si simple ?

Grâce à cette bonne nuit, elle a également fait une bonne sieste le lendemain. Ce soir-là, même plan : la laisser pleurer pendant 5 minutes. Elle a encore dormi pendant toute la nuit. Et ça a été le cas pendant deux semaines et même après. Depuis, j’ai retrouvé ma petite fille heureuse ! La seule chose qui est vraiment ennuyante est qu’elle a emporté avec elle la mauvaise habitude alimentaire de ces deux dernières mauvaises semaines. Malheureusement, cela prendra un peu plus de temps à rectifier.

Depuis, je laisse aussi la lumière allumée dans le couloir quand elle s’endort. Elle n’a pas peur du noir, mais ça semble la rassurer que je sois toujours là. La porte de sa chambre reste fermée, l’espace sous sa porte est assez grand pour laisser entrer la lumière. Quand on va se coucher, la lumière s’éteint. J’ai douté pendant un moment de la nécessité d’une veilleuse. Mon conseil ici est vraiment de repousser le plus longtemps possible. Dormir dans une pièce aussi sombre que possible reste la meilleure solution! Lisez aussi mon blog quand il est temps d’utiliser une veilleuse.

Les mauvaises habitudes peuvent rapidement apparaître !

Cela montre à quel point nous pouvons rapidement ruiner les bonnes habitudes de sommeil de nos enfants nous-mêmes en voulant faire “trop” bien encore et encore. Si vous savez que même une coach du sommeil peut se tromper, vous savez alors qu’il est normal que vous fassiez une erreur avec votre fils ou votre fille. Un peu d’autoréflexion et un plan d’action vous aideront beaucoup !

Et si vous avez besoin d’aide pour ce plan d’action et la régression du sommeil, je vous recommande l’un de nos guides de sommeil, ou encore de planifier une consultation individuelle ou un trajet personnalisé. Dans tous les cas, je vous conseille de bien vous informer au préalable et de ne pas commencer l’entraînement au sommeil comme ça. Vous aurez trop de doutes sur votre plan d’action et les résultats seront plus lents ou peut-être même inexistants. Avec un plan d’action, votre enfant pleurera toujours moins et c’est toujours l’objectif ! 

Bises, 

Nathalie 

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